toiture végétale

La toiture végétale

De plus en plus en vogue depuis que le monde a commencé à penser « vert », le concept de la toiture végétale n'est pourtant pas une idée novatrice. En effet, le principe aurait déjà fait son apparition entre - 12 500 et - 8 000 av. J.-C. La plupart connaissent le chalet norvégien ou doivent déjà en avoir entendu parler.

En effet, le toit de celui-ci est fait d'écorce de bouleau de tourbe et d'herbe. Le principe de la toiture végétale a un impact à long terme très important, tant sur le point écologique et climatique, technique, économique, sanitaire qu'esthétique.

La toiture végétale moderne

A partir des années 1960, elle a connu un véritable essor, exploité par les Allemands de l'ouest. En effet, beaucoup ont compris qu'il s'agit d'un système de toiture bénéfique, que ce soit pour les fabricants, les municipalités, les assureurs, les propriétaires, etc. Déjà à l'époque, les substrats végétalisés jouaient le rôle de "tampon" quand il s'agissait des eaux de pluies, réduisant grandement le besoin d'agrandir les systèmes d'égouts et permet une meilleure isolation.

Les différents types de végétalisation

Comme toutes les toitures que nous avons toujours connues, à chaque toiture végétalisée son design et son style. De façon générale, à part la structure portante et la couche d'étanchéité, le site Cazaux Philippe Charpente explique qu'elle est également composée d'un matelas de drainage et de filtration, d'un substrat de croissance ainsi que d'une couche végétale.

Selon le type de plantation que l'on a choisi, intensive, semi-extensive ou extensive, les plantes qui vont verdir la toiture varient largement, allant d'arbres fruitiers nains aux petites plantes vivaces, en passant par des légumes. Mais pour une habitation individuelle, on a souvent recours à des sédums qui sont faciles à entretenir et ne craignent ni la sécheresse ni le gel. Si l'on désire un effet immédiat, on peut utiliser selon Couvreur Dax les tapis pré-végétalisés ; dans le cas contraire, on peut très bien recourir au semis ou aux micro-mottes à planter.